Yoga pas souple : c’est possible ?

Yoga pas souple : c’est possible ?

Tu as déjà entendu parler du yoga, mais tu penses que tu n’es pas assez souple pour en faire ?

Tu es peut-être même déjà allée à un cours de yoga, et tu t’es dit “oh là là, c’est pas pour moi, je suis raide comme un bâton !”

Détrompe-toi ! Le yoga est pour tout le monde : peu importe ton niveau de souplesse, le yoga peut t’aider à prendre soin de ta santé physique et mentale.

 

Le yoga est pour tout le monde

Le yoga est une pratique personnelle, tant physique qu’intérieure. Chaque posture peut être modifiée pour s’adapter à chaque personne, quel que soit son niveau de souplesse.

Même si ça parait compliqué quand tu es en studio avec plein de monde autour de toi : pas de jugement dans le yoga ! Tu as l’impression d’être plus raide que ta voisine de tapis qui a 78 ans ? Oui, c’est bien possible, ça m’est arrivé. Et alors ? La souplesse n’est pas une question d’âge. La souplesse n’est même pas l’objectif d’une pratique de yoga.

Je te le répète : tu n’as pas besoin d’être souple pour faire du yoga. Regarde moi : je fais du yoga tous les jours depuis 2016, et je ne suis toujours pas souple ! Il y a bien d’ailleurs bien d’autres facteurs à ta souplesse.

 

Le yoga peut contribuer à une meilleure santé physique

Le yoga postural peut t’aider à améliorer ta santé physique. Si si.

Si tu as souvent des douleurs, le fait de te mettre régulièrement en mouvement va souvent te soulager. En yoga, on étire les muscles, mais on les fait travailler aussi, parfois de façon peu habituelle. D’un coup, nos muscles se réveillent, et au fur et à mesure des pratiques régulières, ils prennent l’habitude de s’activer plus souvent au quotidien.

Avec une pratique de yoga régulière, tu vas donc peut-être améliorer ta posture devant ton ordinateur au travail, et réduire certaines douleurs régulières. Tu vas aussi développer une plus grande attention à tes sensations, et prendre l’habitude de bouger avant qu’elles ne s’installent.

Bref, en pratiquant régulièrement le yoga, tu peux renforcer ton corps et améliorer ta santé physique.

 

Le yoga peut aider à améliorer la santé mentale

Le yoga peut aussi jouer un rôle sur ta santé mentale. Le simple fait d’être présente à toi-même te permet de voir les choses sous un autre angle, de prendre du recul sur ce qui te pèse dans ta vie.

Certaines techniques de respiration permettent d’apaiser le mental voire même de réduire l’anxiété. C’est d’ailleurs la raison numéro 1 pour laquelle j’ai commencé à pratiquer tous les jours, j’en avais grandement besoin 😂

Si tu as du mal à dormir, faire du yoga juste avant d’aller au lit peut t’aider à vaincre tes insomnies.

Attention, ce n’est pas une baguette magique : si tu vas mal, prends rendez-vous avec un professionnel de santé mentale !

 

Le yoga s’adapte à tes besoins

Le yoga s’adapte à ton corps. Si, vraiment. Tu n’as pas à faire l’équilibre sur la tête pour faire du yoga.

Tu n’as pas à faire un chien tête en bas “parfait” : le seul chien tête en bas parfait, c’est celui qui correspond à ton corps.

Je propose toujours des options dans les postures. Et si jamais il n’y en avait pas qui te convenait, tu peux toujours demander une version qui te convient. C’est pour ça qu’il est intéressant de parler de tes problématiques et de tes envies à la personne qui t’enseigne : si tu es enceinte, ou si tu as une blessure à l’épaule, ta prof a besoin de le savoir pour te proposer les meilleures postures pour toi, en toute sécurité.

 

Le yoga peut être pratiqué à tout moment

Le yoga, ça se pratique à tout moment de la journée. Absolument à n’importe quel moment. Il n’y a pas de moment meilleur qu’un autre : là encore, c’est toi qui définit tes préférences ! De mon côté, la pratique matinale est celle que je préfère : le yoga du matin me permet de démarrer la journée d’un bon pied.

Certaines de mes élèves préfèrent le soir pour couper après la journée de travail ou pour se détendre avant d’aller dormir. J’aime aussi prendre une pause dans ma journée de travail et faire quelques mouvements de yoga sur chaise ou de yoga debout. 

Je te le répète : si c’est pas ton truc le matin, aucune pression à te lever tôt pour faire du yoga, le principal est que tu trouves le créneau qui te convient !

 

Le yoga peut être pratiqué partout

Et bien sûr, tu peux faire du yoga absolument partout. Tu n’as pas besoin d’être dans un studio de yoga, ou même d’avoir un tapis pour pratiquer.

Tu peux faire du yoga au travail sur ta chaise de bureau, ou sur la plage ou dans la forêt, ou dans ton lit… N’importe où : pas besoin de tapis ni de tenue spécifique. J’ai d’ailleurs créé le coffret de bulles de sérénité pour faire du yoga n’importe où n’importe quand, même juste quelques minutes.

Car oui, quelques minutes suffisent à faire une belle différence dans ta journée !

 

En bref…

Le yoga est une pratique pour tout le monde, peu importe ton niveau de souplesse. Ce n’est pas du tout un critère.

Le yoga peut être adapté à tes besoins individuels. Au final, c’est le yoga qui se plie en 4 pour te correspondre, pas l’inverse ! Ne laisse pas ton manque de souplesse t’empêcher de faire cette pratique merveilleuse qu’est le yoga.

Tu veux essayer une séance de yoga en ligne ? Viens pratiquer avec moi : ta séance d’essai gratuite t’attend avec le code YOGAPOURMOI !

Etire tout ton corps en quelques minutes !

Etire tout ton corps en quelques minutes !

Tu sens ton corps tout raide et tendu pendant ta journée de travail ?

A la fin de la journée, tu as l’impression d’être comme une crevette cuite qu’il faut douloureusement déplier ?

J’ai une petite séance pour toi, et devine quoi : tu n’auras même pas à te lever de ta chaise de bureau pour la faire !

Et oui, le yoga sur chaise, c’est aussi du yoga. C’est parti !

Alors, ça t’a plu ?

Télécharge ta séance en pdf pour l’imprimer ou l’enregistrer sur ton ordi !

 

Mieux connaitre la respiration

Mieux connaitre la respiration

La respiration, c’est souvent quelque chose qui fascine pas mal quand on fait du yoga : on apprend à l’allonger, à l’approfondir, à la placer plutôt dans le ventre ou plutôt ou niveau de la cage thoracique, ou plutôt au niveau des clavicules, on bouche une narine, l’autre, on retient notre souffle à poumons vides, à poumons pleins… Et tout le long de la séance, on entend « restez connectées à votre respiration », « respirez profondément », « inspirez… expirez… »

La respiration, c’est la seule fonction du corps qui soit à la fois automatique ET sous notre contrôle.

Automatique, pourquoi ? On n’a pas besoin d’y penser pour respirer (encore heureux, la vie serait un peu compliquée).

Sous notre contrôle, pourquoi ? Parce qu’on peut choisir d’allonger ou d’approfondir la respiration.

FAS-CI-NANT. Fascinant.

Mais comment ça fonctionne ?

Quand on pense respiration on pense… poumons. Oui, c’est clair, faut les remplir ces poumons. MAIS, ce ne sont pas eux qui font le boulot principal. Ce sont même les feignasses de l’équipe, ils sont passifs (bon, s’ils ne sont pas là pour se remplir, les choses se compliquent, donc on est d’accord, ils sont indispensables au processus).

La star méconnue de la respiration, c’est le diaphragme, une beauté suprême de muscle, en forme de parapluie, directement sous le cœur et les poumons : quand le diaphragme se contracte, les poumons se remplissent d’air, quand il se détend, les poumons se vident.

La respiration, c’est donc un processus à la fois actif et passif : à l’inspiration, c’est actif, car le diaphragme se contracte, et à l’expiration, c’est passif, car le diaphragme reprend sa place par lui-même.

Concrètement, quand le diaphragme se contracte, il pousse vers le bas, ça crée comme un appel d’air : on ne va pas chercher l’air avec notre nez, c’est l’espace créé dans les poumons qui fait rentrer l’air. Et à l’expiration, il reprend sa place, et ce faisant, il chasse l’air des poumons.

Donc on aimerait bien laisser le ventre se gonfler à l’inspiration : le diaphragme descend, donc en tout logique la façon de le laisser faire son job, c’est de laisser sortir le ventre.

C’est assez dissonant avec la tendance qu’on a, surtout les femmes, à rentrer le ventre « pour faire joli ». Or, quand on fait ça, on restreint le mouvement possible, et notre respiration s’en trouve contrainte. Dommage, non ?

Regardez cette beauté en vidéo :

Bien sûr, le processus peut devenir complètement actif, inspiration et expiration, si on le souhaite. On peut prendre le contrôle dessus. Et plusieurs muscles au-delà du diaphragme sont impliqués, et notamment les muscles intercostaux (entre les côtes), et en cas d’expiration active, les abdominaux !

Je trouve intéressant de savoir ça, même si au fond ça ne va pas changer votre façon de respirer hein ! Respirer de façon consciente au moins une fois dans la journée (plusieurs si possible), ça permet vraiment de faire baisser le stress, de mieux oxygéner nos organes (dont le cerveau), et de se sentir mieux !

Je vous propose sur YouTube au moins 3 techniques de respiration (en plus de celles qui se cachent à l’intérieur des séances de yoga !)

  • La cohérence cardiaque, à pratiquer idéalement 3 fois par jour, pendant 5 minutes
  • La respiration alternée, à pratiquer pour apaiser le mental galopant et équilibrer le système nerveux…
  • La respiration carrée, pour une relaxation profonde

Bonne respiration ! 

Planter des graines : persévérance et puissance de nos échecs

Planter des graines : persévérance et puissance de nos échecs

Lundi soir, je suis allée courir. Première fois depuis 2 ans et demi. Et j’ai réussi à courir 7 kilomètres sur 45 minutes sans m’arrêter (mon frère, le coureur de la famille a dit “pas dégueu pour une reprise”. J’étais déjà fière de ma performance, mais là j’étais au taquet de la fierté !). C’est assez incroyable pour moi qui ai couru dans ma vie pendant 5 semaines, le temps de me prouver que je pouvais passer de 3 minutes d’affilée à 45 minutes. Et puis j’avais lâché l’affaire, en me trouvant 457 excuses pour lesquelles non, je n’allais pas courir. 

A la reprise après une aussi longue pause, je ne m’attendais pas à courir autant, en souffrant aussi peu et sans bataille mentale (il se passe un sacré bazar dans ma tête quand je cours généralement). Alors, je me suis fait la liste de toutes les raisons pour lesquelles j’avais dépassé mes attentes : la température optimale, la  période favorable de mon cycle, la forêt magnifique, mon mari qui courait avec moi à mon rythme, ma capacité renforcée après 2 ans d’entreprenariat à dépasser mon inconfort, ma meilleure capacité à me détacher de mes pensées… 

Et finalement, non, la seule vraie raison, c’est qu’il y a 2 ans et demi, j’avais fait le travail d’apprendre à courir (oui, j’ai appris la posture, le souffle…), et j’avais expérimenté ça dans mon corps, de courir pendant 45 minutes. 

Alors que j’avais vécu ça comme un échec d’avoir abandonné mon projet de courir, j’avais en fait planté des graines. Et il y a plein de choses dans notre vie, d’échecs perçus, qui sont en fait des graines qu’on plante et qui germent plus tard. Des fois on arrive à le voir, des fois on ne le voit pas. Pourtant, Nelson Mandela le disait, “soit je gagne, soit j’apprends”. Parfois l’apprentissage, on ne le voit pas, on ne voit que l’échec : “bah, je suis pas faite pour courir, c’est pas pour moi, blablabla”. Et on ne réalise pas qu’on apprend, que notre corps se rappelle, que quelque chose en nous se souvient, a acquis des compétences. 

Rappelez vous de ça la prochaine fois que vous voyez une situation comme un échec. Oui, on a le droit d’être déçues, frustrées, dégoûtées. Mais on peut aussi garder une petite voix à l’intérieur de nous qui dit “tu plantes des graines pour l’avenir, ça ressortira à un moment ou à un autre”. Et peut-être qu’on verra plus tard quelles graines ont permis une réussite, un projet abouti, une fierté personnelle, un challenge réussi. Et peut-être qu’on ne fera pas le lien, et on s’en fiche, c’est pas ça qui est important. 

Ce qui est important, c’est que d’avoir cet élément en tête, ça nous permet aussi de continuer à persévérer quand ça devient compliqué. Parfois, on a envie d’avoir des résultats alors même qu’on vient à peine d’entamer le process. Pourtant, c’est le concept même de semer des graines : le planteur d’ananas ne s’attend pas à ce que l’ananassier (oui, j’ai décidé que ça s’appelait ainsi) donne des fruits le lendemain du jour où il l’a planté. Non, il attend patiemment un nombre incroyable de mois avant que l’ananas soit prêt… Sans être sûr qu’il puisse un jour déguster ou vendre son ananas… Mais il aura entre temps amélioré sa technique, appris ce que ses ananassiers préféraient comme température ou comme taux d’humidité, quelles bestioles viennent le grignoter et comment les éloigner… Et la prochaine fois, il plantera à partir de cette connaissance là… 

Donc voilà : une graine planté il y a 2 ans et demi a vu le jour avant-hier, alors même que je ne m’y attendais pas, que je pensais repartir de zéro. Nos êtres formidables se rappellent, construisent sur nos expériences. Et c’est beau !

Aoutch, j’ai mal au cou !

Aoutch, j’ai mal au cou !

Le mal de cou, nous sommes nombreuses à y être confrontées à un moment ou à un autre. Le cou complètement raidi au réveil, l’impossibilité de tourner la tête sans douleur, voire même le torticolis. Aoutch, ça fait vraiment mal !

Il y a mille et une raisons à ces douleurs au cou, et notamment notre posture (coucou les journées passées voûtées devant l’ordi), le stress (coucou les épaules remontées aux oreilles), la position pour dormir (oui, je dors sur le ventre, et non, je ne sais pas comment faire autrement)… Bref, raisons multiples, pas toujours identifiables, et/ou pas toujours faciles à éradiquer.

Je sais de quoi je parle, je me suis levée avec un mal de cou tous les matins pendant des mois et des mois. Ça arrive beaucoup plus rarement maintenant. Et quand c’est le cas, la plupart du temps, les douleurs disparaissent la plupart du temps en quelques mouvements. Le fait de dénouer régulièrement les tensions me permet de ne pas les accumuler. C’est en tout cas ma théorie !

Protéger notre cou au quotidien

On passe beaucoup de notre temps la tête en avant : quand on est sur notre téléphone, sur notre ordinateur, quand on conduit… Et on prend l’habitude de l’avoir dans cette position, du coup (haha), elle aura tendance à rester ainsi une grande partie du temps, même quand nos actions ne le nécessitent pas.

Or, plus la tête est en avant, plus elle est lourde. C’est comme quand on porte une charge lourde à bout de bras, ça parait super lourd. Et puis, on les rapproche de nous, le poids redevient acceptable. Or, c’est exactement le même poids, le même objet.

La tête, c’est pareil. Elle a toujours exactement le même poids (environ 4/5 kgs chez les adultes), mais le ressenti est différent pour nos cervicales selon son inclinaison. Jusqu’à 27 kilos de ressenti !

Et en réalité, je pense que ce qui a changé la donne dans mes maux de cou, c’est de rentrer le menton. Ou plus exactement, de venir déposer la tête vraiment au-dessus de la colonne vertébrale, là où elle est supposée être, anatomiquement. Je vous présente le mouvement dans cette courte vidéo (une de mes toutes premières !).

Quelques mouvements pour soulager le cou

Ce sont des mouvements tout simples que vous pouvez retrouver dans cette petite séance sur YouTube. Ces postures offrent souvent un soulagement immédiat, en une dizaine de minutes, à pratiquer en respirant profondément :

  • Tourner la tête à droite et à gauche, sans forcer
  • Lever le nez vers le haut puis le redescendre vers le bas, avec éventuellement les deux mains à l’arrière de la tête pour qu’elle ne parte pas trop en arrière
  • Emmener l’oreille droite en direction de l’épaule droite (assurez-vous de ne pas monter l’épaule, ça peut être un réflexe !). On peut déposer la main droite sur l’oreille gauche, sans tirer, et on peut aussi soulever le bras gauche. (Et on fait la même chose de l’autre côté)
  • Dessiner des sourires avec la tête : on regarde à droite, on emmène le menton en direction du sternum, et on regarde à gauche et on continue ainsi.
  • Et venir emmener la tête vers l’avant, puis vers l’arrière (jusqu’à créer un double menton !) N’hésitez pas à accompagner le mouvement avec votre main : déposez la main sur le menton et accompagnez le menton qui rentre ! 

⚠️ Si des douleurs s’éveillent pendant ces mouvements, allez moins loin ! On ne veut pas sentir de douleur, ni aller au-delà des capacités actuelles du cou, même si d’habitude elles sont plus amples : au fur et à mesure des mouvements, les tensions vont s’apaiser et les muscles se détendre, et vous retrouverez votre mobilité habituelle.  

Prenez soin de votre cou !