Au cœur de nos croyances

Au cœur de nos croyances

Depuis quelques jours, lors de ma balade quotidienne, je réalisais que j’avais moins de mal à avoir froid : hier, je suis allée marcher après le déjeuner, j’étais déjà en tenue de yoga pour les cours de l’après-midi, je me suis demandé si je ne devrais pas me changer pour ne pas avoir froid. Et puis je suis partie comme ça, par flemme, et surtout parce qu’on n’attrape pas froid. C’est un mythe. Si si. Le froid ne nous donne pas la crève.

Depuis que je sais ça (il y a quelques semaines), j’ai beaucoup moins de mal à avoir froid. Entendons bien : j’ai froid, mais je n’ai plus peur d’avoir froid. Je n’ai pas de mal à rester dans l’inconfort du froid, parce que je sais qu’il n’aura pas de conséquence (je ne parle pas d’aller se rouler toute nue dans la neige pendant une heure, hein. Parce que l’hypothermie et les engelures, ça c’est bien réel, de même que les problématiques spécifiques en fonction des problèmes de santé pré-existant ! Je parle du froid raisonnable contre lequel je me parais auparavant de 5 épaisseurs, et pour lequel je suis actuellement à 3 épaisseurs, parce que j’accepte d’avoir un peu froid au début de ma sortie. Je suis un oignon habituellement, j’enlève une couche après l’autre, pour les remettre au moindre signe de rafraichissement).

Nos croyances influent nos comportements. Je croyais que je pouvais tomber malade parce que j’avais froid. Mais non. Avoir un peu froid quand on sort de la maison ne donne pas la grippe. C’est inconfortable, oui. Mais « ça fouette les sangs » aussi. Je ne sais pas le dire autrement, mais ça a un côté revigorant.

Nos croyances influent aussi comment on se définit : en tant que personne, quand on se dit frileuse parce qu’on croit que le froid va nous filer la crève et qu’on va trainer une toux pendant 6 semaines ; en tant que pays quand une petite île de 2040 km2 réalise soudainement qu’elle est en fait aussi grande que l’Europe occidentale par ses eaux. Fascinant (j’ai découvert cette info ce matin, et depuis ça tourne en boucle dans ma tête, c’est formidable).

Nos croyances influent ce dont on est capable. Bien sûr, on se retrouve parfois à réaliser ce qu’on n’aurait jamais cru possible. Le jour du bac mention très bien, clairement, c’était un peu ça « ah ouais quand même » (mais mon Papa avait travaillé pendant les 3 ans précédents à me planter « bac mention TB » en tête, alors même que j’en étais bien loin. Donc peut-être que c’était une croyance implantée dont je n’étais même pas consciente, haha !)

Mais la plupart du temps, si on ne le croit pas possible, on ne va pas le faire. Pas parce qu’on ne peut pas, mais parce qu’on ne met pas en place ce qu’on pourrait mettre en place pour que ça se passe. Mon envie de devenir prof de yoga remonte à bien avant ma décision de faire la formation. Je ne m’en croyais pas capable, physiquement et financièrement. Mon envie d’un jour devenir naturopathe remonte à la même époque et ce n’est que maintenant que j’envisage un chemin pour y parvenir.

Nos croyances influent aussi ce dont les autres sont capables (et donc on dirait bien que mon Papa a bien joué un rôle pour mon bac !). Dans le cadre d’une étude, une classe a été séparée en deux, de façon complètement aléatoire, entre un groupe de « bons élèves » et un groupe de « mauvais élèves ». Les profs pensaient donc avoir en face d’eux un groupe d’élèves doués et un groupe d’élèves avec moins de capacités. Ceux qui étaient dans le deuxième groupe n’ont pas mieux ou moins bien réussi, par contre ceux qui étaient jugés « bons » ont nettement progressé. Pas par magie, simplement parce que ces profs ont agi en fonction de leur croyance, probablement en poussant plus des enfants qu’ils croyaient doués, ou en mettant plus d’efforts… Si la croyance d’un prof peut changer nos résultats, imaginez la croyance d’un parent, d’un conjoint, d’un frère… 

Nos croyances influent parfois notre inaction : « ce n’est pas à moi de faire ça, c’est à eux/elles ». On le voit beaucoup dans le monde aujourd’hui, notamment autour des questions environnementales, les problèmes sont tellement énormes « ils doivent changer les choses » que notre propre capacité d’agir nous parait négligeable, pas à la hauteur ou une goutte dans l’océan. 

➡️ On est pétries de croyances, certaines qu’on a choisies activement, et d’autres qu’on a héritées de notre éducation, de notre vie jusque là, de nos expériences. On est en parfait alignement avec certaines, complètement déconnectées avec d’autres, et pas du tout conscientes de la plupart d’entre elles.

Ce que j’aime beaucoup faire en ce moment, c’est regarder les croyances qui donnent lieu à certains de mes comportements. Parfois, simplement en prendre conscience change tout. Parfois elle est bien ancrée, et on n’a pas envie de la changer. Par exemple, un comportement bien ancré chez moi, c’est de brandir des solutions. Quelqu’un me parle d’un de ses problèmes, j’ai beaucoup de mal à refreiner l’envie irrépressible de proposer 5 solutions dans la foulée.

La croyance à la racine de ça, pour moi, c’est que si les personnes m’en parlent, c’est qu’ils veulent une solution. Ca a d’ailleurs été le cas pendant des années, c’était un peu mon travail avant : dès que quelqu’un dans l’association avait un souci qui paraissait un peu compliqué, on venait me voir. Mon esprit était tourné solutions 24/7. J’avais beaucoup de mal à écouter mon mari partager quelque chose sans automatiquement lui proposer des solutions. J’ai beaucoup avancé dessus (arrêter de proposer des solutions à tout, tout le temps), mais ça reste un chantier.

Je travaille à changer ma croyance actuelle « si les personnes m’en parlent, c’est qu’elles veulent une solution » par « elles veulent être écoutées ». Et j’essaie de poser la question « tu veux qu’on réfléchisse ensemble à une solution ? » avant de lancer la machine à solutions (à ce stade, il y en a déjà au moins 14 dans ma tête). Malheureusement, plus les personnes sont proches, et moins j’ai de filtre. Et en plus, je suis pas contente qu’on ne mette pas en œuvre mes solutions (toujours brillantes bien sûr).

Tout ça pour dire : nous sommes qui nous sommes et nous agissons comme nous agissons de par nos croyances et nos perceptions du monde issues de mille et unes sources. Parfois, certains de nos comportements ne nous vont plus : remonter le fil jusqu’à la croyance qui se cache derrière, ça aide à déconstruire, peu à peu (ou parfois instantanément !)

Comment faire face à ses peurs ?

Comment faire face à ses peurs ?

Ce week-end, en randonnant, on s’est retrouvés sur une paroi enneigée et gelée, et sur laquelle on avait du mal à progresser. J’avais peur (de rester bloquée là, de tomber à la renverse dans ce qui m’apparaissait comme un grand vide, etc.). J’ai ressenti tout mon corps se mettre en alerte : hyper concentration, précision des pas, respiration que je contrôlais activement pour m’aider à avancer, force énorme dans mes bras pour me soutenir avec les bâtons (alors que mes bras ne sont pas très très forts justement)…

J’avais peur. Après coup, mon mari m’a dit que non on n’avait pas été imprudents et que lui n’avait pas eu peur. Mais moi, si, j’ai eu peur. Et ça c’est un premier point : quand on a peur, c’est ainsi, et entendre quelqu’un dire « n’aie pas peur » n’aide pas.

Dans cet exemple, la réaction de mon corps m’a permis de me sortir de ce mauvais pas. Je me suis vue mobiliser tout mon être avec une détermination profonde : rien n’était plus important que le pas d’après, l’endroit où j’allais poser le pied et comment j’allais le sécuriser pour ensuite soulever un bâton et puis l’autre, et puis le second pied. Et je respirais « fort » parce que c’est ce que je fais quand j’ai peur, grâce au yoga : ce sont mes pratiques en lien avec l’équilibre notamment qui m’ont appris à respirer en conscience et profondément, surtout quand ça vacille.

Et ça c’est déjà super intéressant : la peur nous sauve, nous protège, nous permet d’activer ce qu’il faut pour se sortir de ces situations où on se sent en danger.

Il y a d’autres types de peurs, plus insidieuses peut-être, celles qu’on ressent au quotidien, pour une myriade de raisons. Il y a bien sûr les sources les plus évidentes de peur : examen, entretien d’embauche, problèmes de santé, difficultés financières, etc. Et il y a toutes ces petites peurs du quotidien dont on n’est même pas conscientes mais qui nous empêchent de réaliser nos rêves ou de nous dépasser ou tout simplement de faire cette activité qui nous fait envie. Par exemple : j’ai vécu 13 ans à Maurice, je n’ai jamais fait de plongée parce que j’ai peur d’être sous l’eau avec des bouteilles, tout en me racontant que « moi, je suis une fille de la terre », ce qui n’est pas tout à fait faux, mais quand même, ça me dirait bien d’aller voir les poissons de plus près (mais pas trop. J’ai un peu peur des poissons aussi).

Tu vois ? Les peurs sont partout. Et c’est OK : le plus important, selon moi, c’est de les voir, les identifier, et puis de chercher à les dépasser si c’est important pour nous (clairement, dans l’exemple de la plongée, ça n’a pas été ma priorité !) ou si c’est incontournable (comme pour un examen par exemple). On peut très bien aussi se ficher la paix, attendre que ça passe ou ne pas s’y exposer…

Je te partage mes astuces préférées pour dépasser mes peurs :

Passer à l’action

Le premier, qui n’a rien à voir avec le yoga, c’est de passer à l’action. Je suis une fille stressée, et globalement, je le suis largement moins quand je suis en action : tout est toujours pire dans ma tête que dans la réalité, 99,9% du temps. Tu connais peut-être ce schéma « ce que je crois qu’il pourrait arriver » / « ce qui pourrait arriver » / « ce qui arrive ». Et globalement, c’est quand on se met en action qu’on peut voir ça, et on peut aussi garder en tête que fait est mieux que parfait, ça peut aider.

    Allonger l’expiration 

    Quand on est en situation de peur, on peut avoir tendance à être surtout sur l’inspiration, et notre respiration va souvent se faire plutôt « en haut » au niveau des clavicules. Ce qu’on va essayer de faire, c’est d’allonger l’expiration : l’expiration active le système nerveux parasympathique (celui qui nous apaise). Je dis « essayer » parce qu’au début, ça peut paraitre vraiment impossible : comme d’habitude, on fait avec ce qu’on a, à partir de là où on est. Et on essaie autant que possible d’emmener la respiration en direction du ventre : on visualise qu’on le fait gonfler comme un ballon à l’inspiration et qu’il reprend sa place à l’expiration. Et on se donne l’espace d’accepter que ça prend un peu de temps à se mettre en place.

    La respiration de la Lune, Chandra Bedhana

    Dans cette respiration, on inspire par la narine gauche, on expire par la narine droite, en bloquant les narines avec la main droite comme dans la respiration alternée (qui est aussi une alternative si tu préfères !). L’inspiration par la narine gauche active le système nerveux parasympathique, ce qui nous permet de nous apaiser rapidement (en 10 respirations, on ressent un grand mieux déjà !). J’ai fait cette respiration en haut de la montagne, après ma fameuse paroi !

    Se tapoter le sternum (le haut de la poitrine)

    C’est un truc que j’ai découvert par hasard : quand on a découvert qu’on avait été cambriolés, passé les premières étapes, je marchais dans le salon en respirant fort et en me tapotant le sternum. La respiration, OK, le tapotage, j’ai pas su d’où ça sortait. Magie de la sagesse du corps qui sait quoi faire pour nous apaiser : tapoter à ce niveau là vient stimuler le thymus et ainsi apaiser notre stress. Merveille.

    La mudra de wonderwoman

    Ce n’est pas son nom officiel, mais presque : c’est la mudra de l’armure énergétique, Vaikhara Mudra. Elle permet de se connecter à notre force, notre courage, notre confiance. Pour la réaliser :

    • on ferme les poings, pouces à l’intérieur.
    • on replie le bras droit contre soi, le poing droit au creux entre l’épaule et la clavicule gauches, et le bras gauche se replie par-dessus, poing gauche dans le creux entre l’épaule et la clavicule droites.

    Une autre mudra, Vajrapradama Mudra

    Celle-ci, c’est la mudra de la confiance inébranlable. La bonne nouvelle, c’est qu’elle est discrète : on peut la faire en toutes circonstances, et même avoir l’air assez distingué 😂! Elle nous permet de calmer notre anxiété, de nous connecter à notre force intérieure… Pour la réaliser :

    • On entrelace les doigts
    • On ouvre les pouces
    • Les paumes des mains sont tournées vers le corps
    • On visualise comme un filet de sécurité qui nous entoure !

    Des postures de yoga

    Plusieurs possibilités sur ce front :

    • les inversions comme le chien tête en bas, les jambes au mur ou la poupée de chiffon
    • les flexions comme le Dieu des vents, l’enfant, le chat, ou la pince assise
    • des postures debout pour s’ancrer dans la confiance et la force intérieure : les guerriers, l’arbre, la montagne, la déesse, la chaise… Toutes ces postures qui nous ancrent et nous connectent à notre force intérieure !

    Et pendant la pratique, on met l’emphase sur la lenteur des mouvements et la douceur ! Et on clôture en position allongée (posture du cadavre / shavasana).

    Accepter l’inconfort

    Accepter l’inconfort d’aller vers l’inconnu. Accepter l’inconfort tout court. Ca nous permet de traverser nos peurs et de réaliser nos rêves, même ceux qui font peur, et c’est le cas de beaucoup de nos rêves. Sinon, ils seraient probablement déjà réalisés. Quand j’ai décidé de faire ma formation de prof de yoga, j’étais grave flippée : et si je dépense tout cet argent et que rien n’en sort ? Ou que je n’aime pas ? Ou que… ? Mon mental m’emmenait dans tous les recoins pour me dire « mais noooon » et j’ai du vraiment me connecter à mon envie de devenir prof, rassurer mon mental avec des faits, et chercher de l’aide à l’extérieur (ici mon mari qui m’a dit « t’as envie, on a les sous, pourquoi tu le ferais pas ? »). Et accepter de rester dans l’inconfort, prendre le risque d’être déçue, de perdre de l’argent ou du temps ou…

    Quand on a décidé de trier toute notre maison pour partir voyager l’esprit libre, toutes mes inquiétudes sont remontées à la surface : « et si on fait le mauvais choix ? ». Rappel : il n’y a pas de mauvais choix. Prends ta mudra wonderwoman, connecte-toi à tes envies, rassemble les preuves que c’est possible (« ce n’est pas irréversible », « je vais trouver un mi-temps à côté » : oui, on rassemble des preuves tangibles pour le mental !)

    Mettre en place des rituels et routines qui sécurisent

    Nous y revoilà, mon sujet favori ! Pour pouvoir dépasser nos peurs, mettre en place des habitudes qui nous soutiennent, ça va énormément nous aider à cultiver à la fois l’ancrage et la force qui nous sont nécessaires. Qu’est-ce qui va t’aider selon toi ? Courir, faire du yoga, de la méditation, cuisiner tous les jours, aller au lit à 21h30…?

    ➡️ Au final, les peurs, on fait tout pour les éviter, on veut pas les ressentir, sans réaliser que c’est souvent en les traversant que la magie arrive. Le courage, c’est ça, faire face à nos peurs, et aller de l’autre côté et voir ce qui se cache derrière. On inspire, on expire, on choisit les outils qui vont nous aider, et c’est parti ! 

     

    Et toi, as-tu des outils favoris pour dépasser tes peurs ? Dis-moi tout en commentaire !

    Des rendez-vous réguliers pour cultiver votre énergie

    Des rendez-vous réguliers pour cultiver votre énergie

    Cette semaine, je suis tombée sur cette phrase (mise en page par MyAgenda) de Florence Servan-Schreiber (qui a écrit 3 kifs par jours, je vous en avais parlé notamment dans cet article sur la gratitude ❤️).

     

    Elle m’a énormément parlée, car elle me ramène à une de mes motivations principales en ce moment dans ma pratique de yoga, et au-delà dans le mouvement que j’insuffle un peu plus dans ma vie, à travers notamment une marche quotidienne « quoi qu’il arrive » : l’énergie ! ✨

    L’énergie, quand on en manque, tout parait plus dur et compliqué, comme une montagne incroyable à gravir… Et le problème c’est que c’est bien souvent le serpent qui se mord la queue : on n’a pas d’énergie, et donc on ne déroule pas le tapis, on ne fait pas cette séance (de yoga, de sport, de peinture, de…), et on a encore plus de mal à se connecter à notre énergie. 😫

    Est-ce que vous voudriez, pour tout le mois (en plus il est court ET on est déjà le 2 février), vous offrir des rendez-vous quotidiens qui vous font du bien ? Ca peut être du sport, de la marche, de la lecture, de la peinture, de la poterie… Ca peut être 5 minutes, 6000 pas, un petit dessin, 5 pages de lues… 

    Si ça vous dit, je vous invite à :

    • définir les activités qui vous nourrissent 
    • définir la fréquence (je vous invite à la choisir quotidienne, mais c’est à adapter en fonction de vos réalités !)
    • définir la durée / quantité  

    (et après, on va tout mettre dans un cadre logique. Pardon, c’était une petite blague pour mes collègues associatifs qui me lisent ici).

    De mon côté, ça va donner : minimum 20 minutes de yoga assez actif, au quotidien (et plus doux en période prémenstruelle et menstruelle) et minimum 4000 pas par jour en extérieur (et pas en moyenne : je fais de longues randos le week-end, et non, je ne vais pas diviser sur la semaine, parce que je sais que ce qui me fait du bien, c’est de sortir et marcher tous les jours). 

    Le yoga est une habitude bien ancrée, j’adapte juste un peu l’intensité (je ressens le besoin de faire des choses un peu plus « physiques »), et pour la marche, depuis la mi-janvier, je sors tous les jours « quoi qu’il arrive », sans minimum de pas. Honnêtement, 4000 pas, c’est largement atteignable tous les jours pour moi par rapport à ce que j’ai expérimenté sur ces dernières semaines, mais ça me permet de prévoir que je vais devoir sortir au minimum 30 minutes tous les jours et de trouver une place dans le calendrier. Donc c’est un peu ambitieux mais complètement réaliste

    Je me suis mis ces petits objectifs parce que je sens que ce sont des activités qui :

    • portent mon énergie au quotidien
    • sont faisables : je ne pars pas sur 2 heures de méditation tous les jours ou 45 minutes de course. J’ai choisi des activités que je pratique déjà, et sur lesquelles je veux simplement accroitre l’intensité (yoga) ou la quantité (marche)
    • s’intègrent à mon quotidien : chez moi, ce sont les activités pratiquées au quotidien qui me nourrissent. Alors bien sûr la rando de 25 000 pas du week-end me nourrit sur tant d’autres plans. Mais au final, quand je suis enfermée chez moi avec mon projet à rendre à mon client associatif, c’est ma pratique de yoga du matin, ou la petite balade du jour qui vont me permettre de me sentir mieux, et oui, plus en énergie !

    Ca vous dit de vous joindre à moi ? Choisissez ce qui vous fait kiffer, choisissez la fréquence, la durée, trouvez le moyen qui va vous plaire pour le réaliser (avec une copine ? en extérieur ? avec de la musique ?), et en avant ! Si vous le souhaitez, vous pouvez suivre vos rendez-vous avec vous-même avec ce petit outil que je vous ai concocté 📅 

    Et si vous voulez me partager ce que vous prévoyez comme rendez-vous régulier, dites-moi tout juste en-dessous ! 

    PS : n’oubliez pas, on n’est pas là pour souffrir ! Si ça ne vous parle pas du tout et que vous n’avez pas envie, c’est que ce n’est pas le moment pour vous. Si vous avez choisi une activité qui vous disait bien et que finalement bof, ça ne vous fait pas plus de bien que ça, changez, ajustez, trouvez la version qui vous convient à vous ! Respectez vos envies ❤️

     

    Des postures de yoga pour chacune

    Des postures de yoga pour chacune

    Savez-vous qui est la personne la plus importante dans un cours de yoga ?

    C’est vous.

    Oui, chacune de vous qui participez à mes séances de yoga, vous êtes chacune les plus importantes, vous êtes au cœur de mes séances.

    Oui, je parle bien des cours collectifs. Chacune est la plus importante et chacune doit y trouver ce qui lui fait du bien.

    Avant chaque séance, je vois qui est inscrit, et je pense à vous en la préparant. Même si parfois, c’est votre première séance, qu’on ne se connait ni d’Adam ni d’Eve (quelle expression étrange), je pense à vous.

    Si on se connait un peu, si vous avez l’habitude de pratiquer avec moi, vous m’avez peut-être partagé un souci de santé, ou vos préférences, et je peux me baser dessus pour construire une séquence qui vous convienne. Soit je ne vous connais pas, et dans ce cas, je laisse de l’espace pour ajuster en fonction de ce que je sens qui se passe dans la séance, tout en me rappelant de donner plus de détails sur certaines postures.

    Ces derniers temps, plusieurs d’entre vous m’ont dit avoir une douleur à tel endroit de leur corps, avoir du mal à rester dans telle posture, ou un souci de santé particulier.

    Et je vous dis merci pour ces partages : c’est précieux pour moi de savoir ça, parce que je peux vous proposer des variations des postures qui vous conviennent.

    Le yoga qui me convient n’est pas forcément le yoga qui vous convient.

    Le yoga qui convient à Cécile n’est pas celui qui convient à Meera, n’est pas celui qui fonctionne chez Sylvette, n’est pas celui qui va à Jasmeen.

    Et pourtant, vous pratiquez toutes avec la même prof. Dans un même temps. Dans la même séance.

    J’ai à cœur d’adapter les postures et les rendre accessibles et adaptées à VOTRE corps. Votre corps qui est unique et que vous seule connaissez vraiment.

    Je vous dis souvent que je suis la guide et que vous êtes la pilote, et que si quoi que ce soit que je dis ne fonctionne pas pour vous, vous ne le faites pas, ou vous le faites à votre sauce.

    Le fait que vous me disiez vos petits soucis de santé, votre condition actuelle, ce n’est pas du tout obligatoire. On n’a pas forcément envie de parler à sa prof de yoga de ses soucis, et c’est OK.

    Il suffit alors que vous ayez le réflexe d’adapter toujours la posture en fonction de vos sensations. Et c’est pour ça que bien souvent, je propose plusieurs variations. Pas « plein », parce qu’après on s’y perd, mais souvent deux, parfois trois.

    Quand je vois que l’une de vous s’écoute et ne se met pas à genoux parce que ce n’est pas juste pour elle, je lui propose une autre posture, ou de se mettre dans la posture de l’enfant, ou de simplement respirer profondément.

    Je souhaite que chacune de mes élèves se retrouve dans mes séances.

    J’ai été frustrée, quand je pratiquais en studio, à croire que je n’étais « pas assez souple », et que « mes bras étaient trop courts » (bon, ils ne sont pas trop longs non plus). Et je suis restée seule avec ma frustration. Pas envie d’attirer l’attention sur moi (coucou l’élève timide), et surtout, croyance que c’était moi qui manquais de quelque chose.

    Vous ne manquez de rien. Je répète : vous ne manquez de rien.

    C’est un chemin, dans lequel il n’y a pas forcément de progrès extérieur et visible. Souvent, les évolutions sont intérieures : vous vous sentirez plus à l’aise dans les postures, vous coordonnerez votre souffle et vos mouvements de façon plus fluide, vous sentirez vos pensées s’apaiser beaucoup plus rapidement…

    Vous avez peut-être l’impression de souvent tomber quand vous faites des postures d’équilibre. C’est pas grave, le sol est là pour vous rattraper, continuez à jouer avec, sans frustration, peut-être que peu à peu, vous trouverez un peu plus de stabilité sur un seul pied, peut-être que non, et on s’en fiche !

    Vous avez peut-être l’impression que les postures de guerriers sont toujours aussi fatigantes pour vous, et vous vous dites « mais quand vais-je progresser ? » Mais le progrès, il est dans l’observation de vos sensations, de vos pensées, le retour au souffle, et l’acceptation. Qui inclut l’acceptation de la frustration parfois !

    Vous avez peut-être l’impression que quand je vous invite à entrer dans votre temple intérieur il est vide et désertique et vous vous sentez en échec par rapport à cela : ça viendra, ou pas, et c’est OK. Nous n’avons pas toutes la même capacité à visualiser, et vous êtes sans doute probablement plus à l’aise avec certaines autres techniques de visualisation ou de méditation !

    J’ai détesté me sentir incompétente sur le tapis, parce que je n’arrivais pas à toucher mes orteils (je ne peux toujours pas), j’ai détesté me sentir à la ramasse quand mon corps ne faisait pas la posture « comme la prof ». Ce n’est pas ça le yoga.

    Ça peut arriver d’être frustrée, bien sûr, dans notre pratique de yoga. Mais si on passe la séance à se dire « ça j’y arrive pas, moi ça fait pas ça dans mon corps, je suis trop nulle », on perd beaucoup de bénéfices de la pratique. Attention, je ne dis pas que ça ne doit jamais arriver : nous sommes humaines, et on a des jours de moins bien. Quand ça arrive, on observe, on réalise qu’on est vraiment dans la frustration aujourd’hui, on revient au souffle… On laisse la frustration nous traverser.

    Et on se rappelle que but de notre pratique, c’est de revenir à nous, à travers le corps, d’harmoniser le corps, la respiration, le mental, et l’ensemble de notre être. Le but du yoga n’est pas la performance. Je répète : le but du yoga n’est pas la performance.

    Il y a du yoga pour vous, il y a du yoga pour moi, et il y a le yoga qu’on fait ensemble : si vous pratiquez avec moi, n’hésitez pas à me dire quelles sont vos contraintes, vos particularités, vos frustrations, et vos petits ou grands soucis de santé. Et j’ajusterai en fonction.

    C’est mon métier de prof de proposer des variations de postures qui conviennent à mes élèves. Par contre, je laisse mes élèves décider pour elles ce qu’elles souhaitent ou pas appliquer. Je ne dis pas « Cécile, toi tu peux t’asseoir plutôt comme ça » (probablement à cause de vieilles traces de mon enfance où je n’aimais pas que le prof me distingue des autres). Je dis plutôt « si ce n’est pas confortable pour vous de vous asseoir en tailleur… ». Et en plus, ça permet à toutes les autres qui n’ont rien dit d’en profiter, au cas où.

    Parce que oui, nous sommes nombreuses à ne pas oser, ne pas vouloir, dire à notre prof nos petites particularités. Et c’est tout à fait compréhensible. Dans ce cas, rappelez-vous, c’est vous qui pilotez : choisissez ce qui vous convient, sans frustration ni comparaison. Et laissez aller le reste !

    A la découverte du chakra du plexus solaire, le troisième chakra

    A la découverte du chakra du plexus solaire, le troisième chakra

    Aujourd’hui, nous découvrons le troisième chakra, Manipura Chakra. Manipura, en sanskrit, c’est « la cité des joyaux » : joli programme, n’est-ce pas ?

    Il est situé au niveau du plexus solaire, à l’arrière de l’estomac. C’est le chakra du feu intérieur, de la force, de la volonté, de la détermination.

    Sa couleur, c’est le jaune, un peu comme un soleil interne !

     

     

    Equilibres et déséquilibres du chakra du plexus solaire

    Quand le chakra du plexus solaire est équilibré, on ressentira une certaine sérénité, on aura une belle capacité de concentration et d’autodiscipline, une forte motivation, de la clarté mentale, et on se sentira pleine d’énergie et ouverte aux autres.

    Quand il est en déséquilibre, on ressentira une fatigue importante, une moindre estime de soi et notre petite voix qui nous critique peut se faire plus forte. On aura aussi du mal à prendre des décisions, on sera dans le jugement envers nous-même et les autres, et on pourra aussi avoir des soucis au niveau du système digestif.

    Bien sûr, ce sont des pistes à explorer, en fonction de vos propres sensations : il n’y a pas de checklist à cocher, et vous pouvez avoir des caractéristiques en équilibre, et des caractéristiques en déséquilibre !

     

    Harmoniser le chakra du plexus solaire

    Pour harmoniser ce chakra, il existe plein de possibilités dans notre vie quotidienne :

    • Agrandir notre zone de confort, peut-être en commençant une nouvelle activité, une formation, en acceptant une proposition qui nous parait dingue…
    • Lâcher prise sur le perfectionnisme. C’est dur parfois, mais c’est un excellent moyen de passer à l’action ! Le fait d’accepter de parfois faire des erreurs, nous permet de grandir plus rapidement dans notre processus d’apprentissage, d’être plus à l’aise
    • Prendre des risques (mesurés bien sûr !) et explorer des sentiers inconnu, au propre comme au figuré
    • Célébrer vos victoires, les grandes, les petites, célébrez-les !

     

    Les postures de yoga pour harmoniser le chakra du plexus solaire

    Dans notre pratique de yoga, on pourra venir se connecter à la couleur du chakra, le jaune, et engager les abdominaux, en rythme avec la respiration.

    Les postures vont être souvent assez physiques et beaucoup solliciter les abdominaux. Un rappel par rapport à cette zone du corps : quand vous sentez que ce ne sont plus vos abdominaux qui vous font tenir dans une posture exigeante à ce niveau-là, c’est que c’est le dos qui a pris le relais, et il y a un risque important de se blesser ! Si ça vous arrive, je vous invite à simplement arrêter cette posture. Rappelez-vous : toujours dans le respect du corps et des sensations. Avoir mal au bas du dos pendant une semaine ou plus pour avoir voulu sur-solliciter ses abdos, c’est dommage, et contre-productif : vous risqueriez de vous dégoûter de cette pratique !

    Parmi les postures et respirations que je préfère pour harmoniser le chakra du plexus solaire :

    • La respiration du bûcheron : pieds écartés plus largement que les hanches, genoux fléchis, doigts entrelacés, on inspire par le nez en soulevant les deux bras vers le ciel et on expire par la bouche dans un grand « haaa » en amenant les deux mains entre les jambes. Vous trouverez une petite démonstration dans cette mini-séance de yoga debout pour activer l’énergie : si vous voulez faire cette respiration, faites toute la séance, pour préparer votre corps aux mouvements !
    • La respiration Kapalabhati, connu comme « le nettoyage du crâne » : après une profonde inspiration, on va forcer une série d’expirations, comme si on voulait expulser l’air de nos poumons, de façon rapide, et en contractant les abdominaux. L’inspiration se fait naturellement entre les inspirations. Si vous avez le coffret de bulles de sérénité, une bulle est consacrée à cette respiration !
    • Et les postures suivantes :

    Torsion assise

    Demi-lune

    Chien tête en bas

    Guerrier 1

    Guerrier 2

    Barque / bâteau

    Quelques séances de yoga pour harmoniser votre troisième chakra

     

    Belle exploration !

    Vous pouvez (re)découvrir mes autres articles sur les chakras :

    le système des chakras

    le chakra racine, muladhara chakra

    le chakra sacré, svadistana chakra