Pour que ça marche chez moi, l’Emilie en question doit être dans un futur pas trop lointain. J’ai du mal à voir très loin. A me dire « dans 5 ans ». Je suis bien en peine de me dire ce que je veux pour cette Emilie du futur, à part de grands principes, un mode de vie, un type d’activité. Certes, je suis capable de semer des graines aujourd’hui pour dans quelques temps, mais j’ai besoin d’avoir un sentiment assez proche de résultat, de satisfaction de l’impact de mon action.
Donc au quotidien, pour les petites tâches de tous les jours, mais aussi pour le soin que j’apporte à mon corps et à mon alimentation, j’agis pour l’Emilie du futur, de demain ou d’après-demain. L’Emilie de maintenant qui a envie de manger des chips, peut-être, est connectée à l’Emilie de demain qui va lui dire que les chips, franchement, on le sait, c’est pas une bonne idée, pour une raison inconnue, ça n’arrange pas l’humeur. Bon. L’Emilie du futur est sympa, hein, mais elle fait un peu peur à l’Emilie du présent qui a bien envie de faire des efforts pour elle. Mon mari n’aime pas trop l’Emilie du futur. Je crois qu’il la trouve un peu pénible, cette princesse pour qui l’Emilie du présent veut faire quelques trucs et ne pas immédiatement passer à l’étape détente et relaxation.
Et vous, vous faites des trucs pour votre future Vous ?
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