Des rendez-vous réguliers pour cultiver votre énergie

Des rendez-vous réguliers pour cultiver votre énergie

Cette semaine, je suis tombée sur cette phrase (mise en page par MyAgenda) de Florence Servan-Schreiber (qui a écrit 3 kifs par jours, je vous en avais parlé notamment dans cet article sur la gratitude ❤️).

 

Elle m’a énormément parlée, car elle me ramène à une de mes motivations principales en ce moment dans ma pratique de yoga, et au-delà dans le mouvement que j’insuffle un peu plus dans ma vie, à travers notamment une marche quotidienne « quoi qu’il arrive » : l’énergie ! ✨

L’énergie, quand on en manque, tout parait plus dur et compliqué, comme une montagne incroyable à gravir… Et le problème c’est que c’est bien souvent le serpent qui se mord la queue : on n’a pas d’énergie, et donc on ne déroule pas le tapis, on ne fait pas cette séance (de yoga, de sport, de peinture, de…), et on a encore plus de mal à se connecter à notre énergie. 😫

Est-ce que vous voudriez, pour tout le mois (en plus il est court ET on est déjà le 2 février), vous offrir des rendez-vous quotidiens qui vous font du bien ? Ca peut être du sport, de la marche, de la lecture, de la peinture, de la poterie… Ca peut être 5 minutes, 6000 pas, un petit dessin, 5 pages de lues… 

Si ça vous dit, je vous invite à :

  • définir les activités qui vous nourrissent 
  • définir la fréquence (je vous invite à la choisir quotidienne, mais c’est à adapter en fonction de vos réalités !)
  • définir la durée / quantité  

(et après, on va tout mettre dans un cadre logique. Pardon, c’était une petite blague pour mes collègues associatifs qui me lisent ici).

De mon côté, ça va donner : minimum 20 minutes de yoga assez actif, au quotidien (et plus doux en période prémenstruelle et menstruelle) et minimum 4000 pas par jour en extérieur (et pas en moyenne : je fais de longues randos le week-end, et non, je ne vais pas diviser sur la semaine, parce que je sais que ce qui me fait du bien, c’est de sortir et marcher tous les jours). 

Le yoga est une habitude bien ancrée, j’adapte juste un peu l’intensité (je ressens le besoin de faire des choses un peu plus « physiques »), et pour la marche, depuis la mi-janvier, je sors tous les jours « quoi qu’il arrive », sans minimum de pas. Honnêtement, 4000 pas, c’est largement atteignable tous les jours pour moi par rapport à ce que j’ai expérimenté sur ces dernières semaines, mais ça me permet de prévoir que je vais devoir sortir au minimum 30 minutes tous les jours et de trouver une place dans le calendrier. Donc c’est un peu ambitieux mais complètement réaliste

Je me suis mis ces petits objectifs parce que je sens que ce sont des activités qui :

  • portent mon énergie au quotidien
  • sont faisables : je ne pars pas sur 2 heures de méditation tous les jours ou 45 minutes de course. J’ai choisi des activités que je pratique déjà, et sur lesquelles je veux simplement accroitre l’intensité (yoga) ou la quantité (marche)
  • s’intègrent à mon quotidien : chez moi, ce sont les activités pratiquées au quotidien qui me nourrissent. Alors bien sûr la rando de 25 000 pas du week-end me nourrit sur tant d’autres plans. Mais au final, quand je suis enfermée chez moi avec mon projet à rendre à mon client associatif, c’est ma pratique de yoga du matin, ou la petite balade du jour qui vont me permettre de me sentir mieux, et oui, plus en énergie !

Ca vous dit de vous joindre à moi ? Choisissez ce qui vous fait kiffer, choisissez la fréquence, la durée, trouvez le moyen qui va vous plaire pour le réaliser (avec une copine ? en extérieur ? avec de la musique ?), et en avant ! Si vous le souhaitez, vous pouvez suivre vos rendez-vous avec vous-même avec ce petit outil que je vous ai concocté 📅 

Et si vous voulez me partager ce que vous prévoyez comme rendez-vous régulier, dites-moi tout juste en-dessous ! 

PS : n’oubliez pas, on n’est pas là pour souffrir ! Si ça ne vous parle pas du tout et que vous n’avez pas envie, c’est que ce n’est pas le moment pour vous. Si vous avez choisi une activité qui vous disait bien et que finalement bof, ça ne vous fait pas plus de bien que ça, changez, ajustez, trouvez la version qui vous convient à vous ! Respectez vos envies ❤️

 

Citations et mots de sagesse

Citations et mots de sagesse

Je lis beaucoup de livres de plein de styles différents, mais je ne prends pas de note, je ne surligne rien. Du coup, énormément de ce que je lis s’évapore, en tout cas, je ne saurai pas forcément d’où me vient un concept, où je l’ai lu, et où y revenir. J’essaie peu à peu d’évoluer à ce sujet, et de prendre le temps de noter une phrase qui m’inspire au moment où je la croise dans les pages (souvent virtuelles) des ouvrages de je dévore.

Parce que ces phrases clés qui nous viennent en tête, les fameuses citations qu’on croise tellement sur les réseaux sociaux, je vois à quel point ça peut me servir, au quotidien : de beaux mots, joliment tournés, poétiques ou impactants, qui résonnent profondément.

Certaines de ces citations vont nous donner envie d’explorer l’œuvre d’une autrice, certaines vont nous inviter à faire des recherches sur un sujet, certaines vont être comme des talismans qu’on va porter en soi et qui vont guider nos actions.

Voilà quelques-unes des citations qui m’accompagnent au quotidien :

  • « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » Gandhi

  • « En laissant briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres le pouvoir d’en faire autant. » Marianne Williamson (extrait de « Notre peur la plus profonde » que je vous ai lu récemment en cours de yoga)

  • Les accords toltèques, notamment « Ne faites aucune supposition » et « N’en faites jamais une affaire personnelle. » (Les quatre accords toltèques, un superbe livre à lire, qui mériterait un article à lui tout seul, quand je saurai mieux parler des livres, ça viendra !)

  • « Fait est mieux que parfait »

  • « Vint un temps où demeurer à l’étroit dans un bourgeon était plus douloureux qu’éclore. » Anaïs Nin

  • « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. » Marc-Aurèle. Je dois dire que je l’ai en tête plutôt dans un format de questions : « est-ce que cette situation-là, je peux la changer ou pas ? Si oui, qu’est-ce que je fais ? Si non, lâche prise, et mets ton attention ailleurs » (avec la nuance, toujours importante, que certaines choses, je ne peux pas les changer seule, mais à plusieurs, on peut avoir l’espoir de les faire évoluer, d’où mon engagement associatif)

Fait est mieux que parfait

Chacune de ces phrases m’aide à un moment à un autre, à me rappeler pourquoi je fais quelque chose, pourquoi ce que je suis en train de faire ne correspond pas à mes valeurs (ça arrive !), elles m’aident à avancer, à relativiser ou à prendre du recul sur un de mes comportements.

D’autres m’apportent de la poésie ou m’aident à comprendre une émotion. Dans les périodes de transition, celle-ci m’est par exemple très précieuse : « Tous les changements, même les plus souhaités, ont leur mélancolie, car ce que nous quittons, c’est une partie de nous-mêmes ; il faut mourir à une vie pour entrer dans une autre. » Anatole France

Et plein d’autres encore m’inspirent :

  • Celles pour le fun : « and so it begins! » (le Seigneur des Anneaux), que j’utilise principalement au pied d’une montagne à gravir, en rando, en m’imaginant avec l’allure de Gandalf à monter courageusement ma montagne. Et c’est suivi, à un moment ou à un autre, de la musique du Seigneur des Anneaux, fredonnée très faux, ça fait avancer (pour de vrai, un jour où nous étions en difficulté [sur le papier, ça passait bien de combiner deux étapes ensemble, mais en vrai, c’était la cata], ça nous a vraiment permis d’arriver avant la nuit)

  • Celles pour le fun – bis : « not all those who wander are lost. » (« Tous ceux qui errent ne sont pas perdus. »)

  • Celles pour philosopher : « C’est un grand bien à notre avis que de se suffire à soi-même, non qu’il faille toujours vivre de peu, mais afin que si l’abondance nous manque, nous sachions nous contenter du peu que nous aurons, bien persuadés que ceux-là jouissent le plus vivement de l’opulence qui ont le moins besoin d’elle. » Epicure

  • Celles pour se donner le courage d’aller de l’avant pour faire quelque chose qui nous fait peur et/ou qu’on n’a jamais fait : « Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on l’ait fait » Nelson Mandela

  • Le fameux Yoga Sutra II-16 : « la douleur à venir peut être évitée ». Il m’aide à ne pas me faire vivre par anticipation les émotions que je crains de vivre à l’avenir, à rester dans l’instant présent, et à lâcher prise sur l’avenir.

Et vous, quelles sont les citations qui résonnent à vos oreilles, qui guident vos pas, et qui vous servent de bouclier à l’occasion ?

Une nouvelle année s’offre à nous

Une nouvelle année s’offre à nous

Es-tu de la team bonnes résolutions ? De celles et ceux qui pensent qu’entre le 31 décembre et le 1er janvier, ce n’est qu’une histoire de chiffre ? De celles qui disent « aaaahhhh, la nouvelle année sera bien mieux »… ?

De mon côté, je ne suis rien de tout ça. De toute ma vie, je n’arrive pas à me rappeler avoir pris une bonne résolution. Peut-être il y a quelques années quand j’avais décidé de faire un nouveau truc chaque semaine, mais je ne suis même pas sûre que c’était pour début janvier. Pas trop branchée résolutions, plutôt branchée petits changements au quotidien, petits 1% qui s’accumulent et changent la vie.

Par exemple, quand j’ai commencé le yoga tous les matins, c’était quelque chose comme le 22 mai, aucun signe annonciateur, aucune décision, j’ai juste déroulé le tapis. Puis j’ai pris la décision, en mode « c’est chouette de faire ça, maintenant, avant de prendre mon petit déjeuner, je vais faire du yoga ».

Ah, si, un changement que je me rappelle avoir opéré le 1er janvier 2015, c’est mon petit déjeuner. Mais ce n’était pas en mode résolution, c’était en mode « mon petit déjeuner, maintenant, c’est ça, pour ne pas avoir faim entre 6h30 et midi » (ça a marché !). J’ai un côté un peu radical qui ressort parfois, parce que je sais que c’est ce qui marche sur moi. La demi-mesure et les exceptions chez moi, ça marche pas trop bien : quand j’en fais trop, je reviens au point de départ, donc si quelque chose est important pour moi, j’y vais, en mode « c’est ainsi désormais ».

Deux choses avec lesquelles j’ai des difficultés en ce moment et pour lesquelles j’aurais pu adopter des bonnes résolutions : le téléphone qui envahit trop mon quotidien malgré mes tentatives, et le retour de la farine blanche dans mon alimentation (parce que j’ai fait une exception, deux, trois, 24, 347 exceptions… mon eczéma ne me remercie pas). Je sais que ce sont des sujets pour moi en ce moment, mais pour l’instant je laisse planer parce que je sais que je vais trouver une solution qui me convient dans les mois qui viennent et que venir plaquer une solution qui vient de l’extérieur, à une date arbitraire, ça ne fonctionne pas. Je vais plutôt trouver le bon moment (l’année dernière, une semaine de vacances m’a permis d’éloigner mon téléphone en matinée et en soirée pendant environ 2 mois, puis l’habitude est revenue), la bonne formule, me reconnecter à pourquoi je souhaite évoluer sur ces deux chantiers, et m’armer des outils nécessaires !

Ce que j’ai fait, pour clôturer l’année, c’est que j’ai écrit les choses que j’ai aimées l’année écoulée. Et il y en a eu un paquet ! J’ai écrit mes défis, ceux que j’ai relevés, ceux qui m’ont bousculée. J’ai écrit ce que j’ai appris, et j’ai choisi ce que j’emmène avec moi, et ce que je laisse au passé.

Ces dernières années, j’avais essayé de trouver « le mot de l’année » à travers une approche assez structurée (de Susannah Conway, si tu comprends l’anglais). Mais en fait, pour moi, c’est trop carré. C’est très chouette, mais je perds l’intérêt rapidement de répondre à toutes ces questions et de faire « tout ça » pour trouver un mot qui va guider mon année. Et vu qu’une chose que j’ai apprise en 2020, c’est d’apprendre à faire avec mon mode de fonctionnement, et pas contre, j’ai décidé de me laisser porter. Par les réponses aux quelques questions auxquelles j’avais répondu, par mes lectures du moment, par mon intuition. J’ai choisi de me laisser arrêter par les mots qui me parlent, par ce que j’envisage pour l’année, par mon état d’esprit du moment.

Et trois mots sont venus à moi. Confiance, joie, abondance. Confiance est le mot principal, il est venu à moi encore et encore, sous mille formes. J’ai choisi ces trois mois sans trop y réfléchir, ils m’ont paru justes, je les ai adoptés. Et je les ai beaucoup vécus sur la fin de 2020, je souhaite construire et m’élever dans cette énergie. Je vais revenir à ces trois mots encore et encore dans mon année pour me reconnecter à eux, voir si je les incarne toujours, et s’ils ont toujours la même force. Par le passé, quand j’avais réussi à trouver un mot, je n’y étais pas revenue, je l’avais posé là sans trop de conviction, parce que j’avais lu que c’était bien de trouver un mot. Là, j’ai choisi d’incarner ces trois mots. 

Ce que j’aime bien faire aussi, et que je n’ai pas encore fait cette année, c’est de faire un « vision board ». Tu vois, ces collages où l’on met des choses que l’on voudrait voir se réaliser dans notre année. En le faisant, je me pose les questions « Quelles sensations je veux vivre ? Quelles expériences ? »

Celui-là date de début 2019. C’est l’année où j’ai commencé à travailler à mon compte et où j’ai décidé de faire ma formation de prof de yoga. Deux ans plus tard, il me parle encore énormément. Et pourtant, en me mettant au même endroit, avec les mêmes magazines, je n’arriverais pas au même résultat.

L’idée n’est pas de faire « un truc joli » (même si c’est plus sympa de le faire avec des magazines qu’on aime, ici c’est Happinez, un magazine de rando et peut-être Flow [mais j’aime pas les découper, donc pas sûre]), mais quelque chose qui nous corresponde, qui nous parle et qui est en résonnance avec ce qu’on souhaite vivre pour l’année. Indépendamment des conditions extérieures. Bien sûr, cette année, j’aimerais bien dormir sous la tente face à un lac, après avoir monté 1500 mètres de dénivelé au cœur des montagnes. Mais globalement, si je ne peux pas sortir de Maurice, ça ne va pas être possible. Qu’est-ce que j’aime dans l’expérience de la tente et de la randonnée dans les montagnes comme sensation ? La liberté, la connexion à la nature, l’immensité. Donc en mettant une photo d’une tente au bord d’un lac, ce sont ces sensations que j’évoque, pas l’action elle-même de randonner puis camper au bord d’un lac. Toutes ces sensations je peux les retrouver autrement, au quotidien, dans mille et une choses, et c’est ça qui est important : comment je veux me sentir ?

Je parle de découpage et de collage, mais ça peut aussi être fait sur l’ordinateur : tu vas te balader sur Pinterest, tu trouves des images qui te parlent et tu les copies/colles dans un document Power Point/Publisher/ce que tu as sous la main, tu écris les mots qui te parlent…

Puis une fois qu’on a notre vision board, on l’affiche. On passe devant tous les jours, et mine de rien, on se connecte à lui encore et encore… Ca va venir guider nos actions.

L’année dernière, je n’ai rien fait. Pas de vision board, pas de tentative de mot, rien. Et franchement, mais quelle année de transformation et d’élargissement de ma zone de confort ça a été !

Tout ça pour dire : résolutions, intentions, mot de l’année, vision board, rien du tout, cette année, tu fais ce qui marche pour toi, ce qui correspond à ton mode de fonctionnement et ce qui te fait plaisir, te met dans la joie ! Et, comme dans nos séances de yoga, « ce n’est pas forcément la même chose qu’hier, et ce ne sera pas la même chose demain ». Et ce n’est certainement pas la même chose pour tout le monde !

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Et si en ce début d’année, tu veux te mettre au yoga, tu peux essayer un cours en ligne sur Zoom avec moi, le premier est gratuit avec YOGAPOURMOI, t’inscrire à 6 minutes de yoga, ou visiter ma chaine YouTube !