Ô joie !

30 Juin 2020

La semaine dernière, il y a eu :

  • l’obtention de mon certificat de Professeure de yoga

  • mes premières abonnées, merci ❤

  • un article dans le journal (encore !)

  • une dame qui m’a reconnue au restaurant « vous êtes prof de yoga, non ? » Je me suis sentie comme une star, je le lui ai dit, ça nous a fait rire

  • l’adoption de ma filleule finalement validée, après plus de 2 ans dans sa famille d’accueil, elle est maintenant leur fille officiellement (elle l’était déjà depuis longtemps dans leurs cœurs)

  • une prise de décision pas évidente, faite en conscience

  • la meilleure blague que j’ai faite depuis une éternité

  • des balades sur la plage

  • l’observation d’un diagramme ikigai et pour la première fois de ma vie, me dire que je suis au centre

Oui, alors c’est sûr que c’était une semaine glorieuse. Je ne fais pas une formation de prof de yoga chaque année, et je n’ai pas 10 filleules en attente d’adoption !

La joie vit en nous, que nous ayons des raisons extraordinaires de nous réjouir ou pas, que nous la sentions ou pas. J’ai choisi de vivre dans la joie, ça ne veut pas dire que je rigole toutes les minutes de tous les jours, ni que je n’ai pas de doutes, de peurs ou de jours sans.

Ca veut dire que je cultive la joie dans mon jardin intérieur, que j’essaie de faire des activités qui boostent mon énergie et de me retirer peu à peu de celles qui me drainent. L’énergie, c’est un gros sujet chez moi. Basse énergie parfois, souvent. Et puis j’ai commencé à donner des cours de yoga, écrire mes articles, faire mes posts et photos. Et j’ai senti l’ébullition de mon énergie dans ces moments-là. Pourtant, elle s’effrite à nouveau, dans une même journée, quand je transitionne vers d’autres tâches qui me font désormais moins vibrer. Je peux donc moins blâmer mon sommeil, ma nourriture, mon cycle…

Non, je peux en revanche constater que certaines activités me nourrissent, d’autres moins. Et je peux me servir de ces sensations pour peu à peu me défaire de ce qui ne me nourrit plus. Et je peux continuer à cultiver cette connexion à moi-même, à ce qui me fait du bien ou pas, ça me permet de ne pas rester des années à faire quelque chose qui ne me convient plus (sans pour autant claquer la porte à mes responsabilités, on est bien d’accord).

Cette habitude de me connecter à mes sensations, à mes niveaux d’énergie, je la cultive sur mon tapis de yoga, tous les jours. Et peu à peu, cette finesse d’observation sur mon tapis se vit aussi dans ma vie quotidienne.

Je vous invite à vous aussi lister les petites et grandes joies de votre semaine ou de votre journée, et à observer de plus en plus finement ce qui vous nourrit et ce qui vous draine. Observez au fil des semaines, et vous pourrez en tirer des conclusions… Ca va plus vite qu’on ne le croit !

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